Max Weber Et Les Paradoxes De La Modernite
de Michael Löwy
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Sobre o livro
Peu d'auteurs ont saisi avec autant d'acuité les caractéristiques de la modernité occidentale comme Max Weber : désenchantement du monde, rationalité instrumentale, domination rational/bureaucratique, différentiation des sphères, polythéisme des valeurs. Peu d'auteurs ont laissé une empreinte aussi profonde sur les débats historiques, sociologiques, épistémologiques et philosophiques du XXe siècle, suscitant controverses, interprétations et réinterprétations. Ce qui ne veut pas dire que son oeuvre n'est pas rigoureuse et cohérente. Simplement, par sa richesse, sa subtilité, son approche pluraliste des causalités, sa méthodologie complexe, mais aussi son ambivalence envers les manifestations centrales de la modernité - l'État bureaucratique, l'économie capitaliste - il se prête à des lectures différentes, sinon opposées.
Michael Löwy, directeur de recherches émérite au CNRS : Introduction.
Eduardo Weisz, professeur à l'Université de Buenos Aires : Le Judaïsme antique aux origines de la modernité : les desseins de l'étude wébérienne.
Manfred Gangl, maître de Conférences, Université d'Angers : Religion et modernité.
Michael Löwy : Stalhartes Gehäuse : l'allégorie de la cage d'acier.
Gerard Raulet , professeur à l'Université de Paris IV, Sorbonne : L'évidence du paradoxe. La thèse de « L'Éthique protestante » et sa méthode d'exposition.
Enzo Traverso, maitre de Conferences à l'Université de Picardie : Entre le savant et le politique. Max Weber contre les intellectuels.
Catherine Colliot-Thélène, professeur de philosophie à l'Université de Rennes 1, membre de l'Institut Universitaire de France : D'une modernité politique à une autre : les analyses wébériennes de la politique à l'épreuve de la mondialisation.
Michael Löwy : Présentation de l'inédit.
Max Weber : Le fondement économique de l'« Impérialisme » (sous-chapitre de la deuxième partie de Économie et Société, inédit en français, trad. Christophe David).